« Rien n’est permanent, sauf le changement. » – Heraclitus
Tout ce qui vit est en constante évolution jusqu’au jour de sa mort, même dans les organisations. Donc, pourquoi le taux d’échec perçu est-il si élevé lorsqu’il s’agit de gérer le changement organisationnel?
Une récente étude constate que seulement 16 % des programmes de transformation numérique réussissent1. Nous devrions tous améliorer notre moyenne dès maintenant, car dans le nouveau monde du travail, le rythme du changement ne fait qu’accélérer et cela a des répercussions sur les fondations mêmes du monde des affaires. Observez les modèles d’affaires de partage d’économie ou de « consommation collaborative ».
Bien que personne ne puisse prédire le cours exact des événements, nous savons que les changements se produisent plus rapidement, et que les entreprises doivent avoir de la visibilité ainsi qu’être prêtes et aptes à diriger ou réagir. Voici 10 conseils d’étiquette pour une gestion du changement réussie :
1. Simplifier le changement
Le changement signifie que les gens sont prêts à adopter quelque chose de différent. Il est tentant de considérer le changement comme une ligne droite, mais les gens sont complexes. Un changement au sein de votre entreprise aura des répercussions multiples qui iront toujours dans plusieurs directions. Essayez donc de décomposer le changement en étapes individuelles et de régler les problèmes qui surviennent dans chaque secteur.
2. Créer son propre modèle
Il existe de nombreux modèles de gestion du changement. Consultez des sources externes qui peuvent vous aider à concevoir ou à adapter un modèle qui fonctionnera pour votre entreprise, en fonction de vos besoins et de votre échelle.
3. Laisser tomber le passé
Les entreprises considèrent souvent le changement comme une chose du passé. Je n’arrive pas à compter le nombre de fois où j’ai entendu une phrase commençant par « Quand nous avons vécu ce changement l’année dernière… » Mais n’oubliez pas : vous et votre organisation êtes toujours dans un état de changement. Cet état ne s’arrête pas, donc vous ne devriez pas non plus.
4. Être attentif à la « tendance »
Une partie importante de la gestion du changement consiste à surveiller la tendance que les gens suivent, tant au niveau micro que macro. Si la tendance générale est d’avancer, c’est vous qui stimulez le changement. En revanche, si la tendance est de reculer, il y a trop de résistance. Trouvez où celle-ci est ancrée et faites-en votre point de départ pour sensibiliser les gens, répondre aux questions et aborder les problèmes et les craintes.
5. Demander de l’aide
Puisque le changement est imprévisible, vous devez identifier quand vous avez besoin de l’aide des membres de l’équipe et de la direction. Si vous remarquez une résistance tenace face au changement, c’est peut-être que vous n’êtes plus dans la bonne direction et que vous devez modifier votre démarche.
6. Être flexible
La flexibilité augmente considérablement vos chances de succès. Se forcer à suivre rigoureusement un plan établi il y a six mois, alors que l’on n’avait qu’une vision spéculative de la situation sur le terrain, n’est pas une bonne politique de gestion du changement et peut être désastreux dans le nouveau monde du travail.
7. Être décidé
Combinez les faits, les chiffres et votre instinct pour prendre des décisions en temps opportun. N’oubliez pas que les données ne permettent pas à elles seules de tout expliquer; votre instinct vous guidera. De plus, gardez en tête que ne pas prendre de décision, c’est prendre une décision.
8. Changer à partir de l’interne
Aucune acquisition ne corrigera les lacunes de votre modèle d’affaires. Le changement doit provenir de l’interne, et il commence par les dirigeants de l’entreprise.
9. Communiquer et écouter sans juger
Il est extrêmement difficile de surmonter les difficultés lorsque les gens savent ce qui ne va pas mais ne se sentent pas à l’aise pour en parler, alors mettez-les à l’aise. Cela peut être difficile, mais c’est si important. Plus les gens se sentiront soutenus et en confiance pour faire part de leurs problèmes, plus vous saurez comment tout se déroule réellement dans votre organisation.
10. Équilibrer l’idéalisme et le réalisme
Soyez réaliste dans la gestion du changement. Parfois, les perspectives peuvent se rapprocher de l’idéalisme et se détacher de la réalité. Lorsque vous stimulez le changement, il est important de garder les pieds sur terre et de ne pas vous laisser submerger par ce qui peut ou doit arriver.
Et voici un autre conseil : de temps en temps, je me fais des illusions en pensant que je peux changer les autres, mais personne ne peut changer quelqu’un. Pour que le changement soit réussi, les gens doivent être prêts à se changer eux-mêmes.
Peu importe où vous en êtes dans le continuum du changement, j’espère que vous vous sentez soutenu dans le nouveau monde du travail. Sinon, j’espère que ces conseils d’étiquette vous apporteront un certain soulagement.
————————-
Les employés sont prêts à adopter de nouvelles technologies plus rapidement. Cela signifie que les entreprises et les organisations doivent s’assurer qu’elles disposent d’une infrastructure solide et efficace pour permettre à leur main-d’œuvre numérique d’accroître leur productivité, de collaborer facilement avec leurs collègues et clients et d’accéder en toute sécurité aux informations sans compromettre les données.
Découvrez comment vous pouvez améliorer la culture de travail agile de votre organisation et vous adapter aux temps changeants en fournissant un accès facile et sécuritaire à l’information de n’importe où, n’importe quand et à partir de tout appareil.
Visitez RicohChangeMakers.ca dès aujourd’hui.
1. Bruce Rogers and Michael Gale. “Why 84% Of Companies Fail at Digital Transformation. January 7, 2016. Forbes https://www.forbes.com/sites/brucerogers/2016/01/07/why-84-of-companies-fail-at-digital-transformation/#62e5bd07397b
