imaginer. changer. est plus que le slogan de Ricoh. C’est la philosophie à laquelle nos employés adhèrent pour concentrer leur pensée créative vers l’encouragement du changement.  Au cours des prochains mois, nous présenterons une série d’articles à propos des employés de Ricoh qui ont activement changé leur communauté, leur équipe et leur milieu de travail pour le mieux. Nous les considérons comme les réels artisans du changement de Ricoh.


Notre artisane du changement de Ricoh cette semaine est Emma Greco. Elle est simultanément une conseillère, Développement des affaires et une joueuse de hockey professionnelle. Elle s’est jointe à l’équipe Ricoh il y a un an et il s’agit de son premier contrat professionnel après l’obtention de son diplôme universitaire. En tant qu’athlète d’expérience, Emma attribue sa réussite au travail, aux compétences et aux leçons qu’elle a apprises tout au cours de sa vie en pratiquant des sports. Dans son rôle de ventes, il y a de la compétition, de l’esprit d’équipe et un souci du détail, tous des éléments qu’elle a affinés au cours de ses années à jouer au hockey et qui lui seront sans doute fort utiles pour changer le paysage du hockey féminin professionnel au Canada.

Une affaire de famille

Emma a grandi à Burlington, en Ontario avec deux frères et sœurs plus âgés qui jouaient les deux au hockey. À cinq ans, Emma a suivi leurs traces et a commencé aussi à jouer. Cependant, ça n’a pas été le coup de foudre dès le départ. En fait, elle se rappelle avoir dit à ses parents qu’elle voulait plutôt faire du patinage artistique. Sachant que les enfants de cinq ans changent d’idée assez rapidement, ses parents ont poliment « refuser sa demande », comme le dit Emma et l’ont inscrite au hockey de nouveau l’année suivante.
Avec du recul, il était clair que c’était ce qu’elle voulait et elle apprécie qu’ils lui aient donné ce petit encouragement.

Changer de sport. Conserver les valeurs.

Le hockey n’est pas le seul sport qu’Emma a pratiqué en grandissant. Avant d’avoir terminé l’école secondaire, elle avait essayé le dek hockey, le soccer, le badminton, le basketball, le volleyball et même la balle molle : « J’essayais de jouer un sport par saison. » Peu importe le sport, la passion d’Emma pour le travail d’équipe et la compétition a contribué à sa réussite autant sur la glace (et sur le monticule et les terrains!) qu’à l’extérieur.

De l’université au hockey professionnel

Après avoir obtenu son diplôme du secondaire, Emma savait qu’elle voulait poursuivre ses études et sa carrière de hockey : « Mon objectif était d’aller dans une université américaine et de jouer au hockey. Il n’y avait pas vraiment de ligue professionnelle à cette époque, alors le fait de jouer à l’université était comme une carrière professionnelle pour moi. » Elle est allée à l’université Quinnipiac et a effectué un MBA tout en jouant pendant 4 ans pour la ligue de hockey féminin. Lorsqu’elle était dans l’équipe des Bobcats, elle a reçu le titre d’athlète érudite de Quinnipiac et a été nommée dans l’équipe de hockey du tournoi ECAC.
À la moitié de son parcours universitaire, la Ligue nationale de hockey féminin a été mise en place et peu de temps après avoir obtenu son diplôme de l’université Quinnipiac, elle s’est fait offrir la chance de jouer professionnellement pour le Whale du Connecticut : une occasion qu’elle aimerait qui soit offerte à plus de femmes joueuses à l’avenir.

Militer pour le changement

Avec une saison de hockey professionnel à son actif, Emma a été recrutée par les Furies de Toronto. Malheureusement, la Ligue canadienne de hockey féminin a fermé peu de temps après : un pas de recul pour le hockey féminin professionnel. N’acceptant pas la défaite, Emma et ses coéquipières ont participé à un rassemblement pour le patinage afin de faire connaître aux gens une vitrine sur le hockey ayant bientôt lieu à Toronto et d’attirer l’attention sur le hockey professionnel féminin. L’événement appelé « Equal Sweat Deserves Equal Opportunity » était commandité par Secret. Emma était convaincue que si les gens pouvaient voir le talent et le niveau de compétition du hockey féminin, ils seraient prêts à payer pour regarder des parties comme ils le font pour le hockey masculin.
À ce moment, Emma a avancé : « Nous nous battons pour l’égalité des chances. Nous voulons seulement avoir la chance de montrer notre talent, de montrer que nous pouvons attirer des supporters dans les gradins et de tenter de changer l’opinion des gens à propos du hockey féminin. »

Paver la voie pour les futures joueuses

La lutte d’Emma pour une place dans le hockey professionnel a donné des résultats. En avril 2020, au plus fort de la crise de la COVID-19, la LNHF a annoncé qu’elle aurait une équipe à Toronto. Emma était parmi les cinq premières joueuses à être signée. : « De savoir que la LNHF s’agrandit même dans ce climat signifie qu’il y a des investisseurs pour l’équipe et qu’il existe un marché pour celle-ci. »
Même si la décision n’a pas été facile, avec un travail à temps plein chez Ricoh, elle savait que c’était son occasion de « jouer pour quelque chose de plus grand qu’elle. »
Au sujet de l’avenir, Emma note : « J’espère que dans les prochaines années le hockey féminin continuera de s’améliorer. J’espère qu’à la fin, les femmes auront l’occasion de jouer sans avoir un emploi à temps plein, qu’elles pourront être bien payées et avoir des avantages sociaux. Il s’agit d’une première étape. Nous voyons où nous souhaitons aller et nous mettons les efforts maintenant pour aider les femmes dans le futur. »
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